• Moulage du gisant de Guy de Sailly

    Du 29 au 31 juillet 2014
    Prise d'empreinte au musée !

    Un projet

     

    La Communauté de Communes de la Haute-Saulx a le projet de réhabiliter l’ancienne fonderie d’art et d’ornement d’Écurey, usine implantée sur le site d’une ancienne abbaye cistercienne. Un centre d’interprétation abordera l’histoire du site à travers différentes thématiques, de l’Antiquité à la période contemporaine.

    Afin d’illustrer de façon concrète le Moyen Âge, les responsables du projet ont sollicité le Musée barrois pour réaliser un fac-similé du gisant de Guy de Sailly, visible autrefois dans l’abbaye. 

     

    Un moulage

    Ce fac-similé est réalisé par l’entreprise Lythos, spécialisée depuis le début des années 1990 dans les moulages et les maquettes à but muséographique et/ou pédagogique. Lionel et Christian ont investi la salle du trésor des chartes pendant trois jours complets afin de prendre l’empreinte de la pierre tombale en calcaire du XIIIe siècle.

    Les étapes de ce chantier en images :

     

    Moulage du gisant de Guy de Sailly
    Protection de la pierre avant la pose du silicone

    Moulage du gisant de Guy de Sailly

    Moulage du gisant de Guy de Sailly
    Pose du silicone

    Moulage du gisant de Guy de Sailly     Moulage du gisant de Guy de Sailly

    Moulage du gisant de Guy de Sailly
    Coffrage

    Moulage du gisant de Guy de Sailly

    Moulage du gisant de Guy de Sailly
    Démoulage

    Un peu d’histoire

    Long de 2,20 m, ce gisant montre un chevalier en pied, la tête encadrée d’un décor de feuilles de vignes, vêtu de son haubert (armure du chevalier au XIIIe siècle) et tenant son épée, sa lance et son écu.
    Celui-ci porte deux inscriptions :

    - l’une identifie le défunt, Guy de Sailly, seigneur de Joinville :
    hic jacet in cinere
    vir simplex nomine guido
    nobilis in scelere
    quem traxit nulla cupido
    requiescat in pace amen
    "Ci-gît dans la poussière un homme modeste et noble, nommé Guy, que nulle passion n’entraîna dans le crime. Qu’il repose en paix. Amen"

     

    - l’autre, selon toute vraisemblance, le sculpteur :
    Jehan de Saint Jore me fist
    "Jean de Saint-Joire me fit" 

    Dans l’abbaye d’Écurey, d’où il provient, seul ce monument portait une inscription. D’une manière générale, la présence d’une inscription est rare au XIIIe siècle et tout à fait exceptionnelle lorsqu’il s’agit d’identifier l’auteur de la pierre tombale.

     

    Moulage du gisant de Guy de Sailly 

     Cette sculpture est aussi remarquable par son histoire… quelque peu mouvementée. En effet, en 1791, alors que l’abbaye a subi les affres de la Révolution française, la pierre est utilisée comme marche d’escalier dans un jardin attenant. Cela explique certains dommages encore visibles aujourd’hui : les pieds cassés, le nez supprimé, la lance brisée, sans doute pour assurer un peu de stabilité à la pierre retournée. Quelques dizaines d’années plus tard, alors que l’escalier en question demandait une petite réfection, la sculpture a été redécouverte. Après avoir orné le vestibule de   M. Vivaux, maître de forges, elle a rejoint les collections du Musée barrois en 1850.

     Consulter l'article de l'Est républicain :
    « Est républicain 2014-08-05_Lythos.pdf »

     

    Pour en savoir plus :
    s
    ur le projet Écurey Pôles d’avenir : http://ecurey.haute-saulx.fr/
    sur Lythos : www.lythos.fr

      

     

     


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