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Par museebarrois le 27 Août 2014 à 15:38
Jusqu'en octobre 2014
Prêt de PolymnieAprès le gisant de Guy de Sailly (cf. notre article ici : http://museebarrois.eklablog.fr/moulage-du-gisant-de-guy-de-sailly-a108793734), c'est au tour de Polymnie de nous quitter pour être moulée.
L'entreprise GHM a été sollicitée au début de l'année par une municipalité chilienne. Celle-ci s'étant fait volé sa statue de Polymnie, elle souhaitait que GHM, spécialiste de la fonte et héritière des fonderies du Val d'Osnes, réalise un nouveau tirage. Malheureusement, le moule original est aujourd'hui perdu. C'est pourquoi GHM a fait appel au Musée barrois, qui conserve la dernière statue de ce type, pour en faire le moulage et satisfaire son client chilien.
Dans la mythologie grecque, Polymnie est la muse de la Rhétorique. Elle inspire aux auteurs leurs plus beaux hymnes. La Polymnie du Musée barrois est une réduction en fonte du modèle originel en marbre conservé au Louvre. Cette sculpture est antique pour sa moitié inférieure et moderne pour sa moitié supérieure, restituée au XVIIIe siècle par Agostino Penna. Ce dernier s'inspira, pour les traits de la muse, de reliefs antiques la représentant avec ses sœurs.
Au XIXe siècle, des modèles en plâtre de statues antiques ont été vendus par les Ateliers de moulage du Louvre aux fonderies d'art haut-marnaises, notamment le Val d'Osnes, Durenne et Denonvilliers afin d'y être reproduits en fonte de fer.Photo : Musée barrois / Bar-le-Duc
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Par museebarrois le 4 Août 2014 à 16:00
Du 29 au 31 juillet 2014
Prise d'empreinte au musée !Un projet
La Communauté de Communes de la Haute-Saulx a le projet de réhabiliter l’ancienne fonderie d’art et d’ornement d’Écurey, usine implantée sur le site d’une ancienne abbaye cistercienne. Un centre d’interprétation abordera l’histoire du site à travers différentes thématiques, de l’Antiquité à la période contemporaine.
Afin d’illustrer de façon concrète le Moyen Âge, les responsables du projet ont sollicité le Musée barrois pour réaliser un fac-similé du gisant de Guy de Sailly, visible autrefois dans l’abbaye.
Un moulage
Ce fac-similé est réalisé par l’entreprise Lythos, spécialisée depuis le début des années 1990 dans les moulages et les maquettes à but muséographique et/ou pédagogique. Lionel et Christian ont investi la salle du trésor des chartes pendant trois jours complets afin de prendre l’empreinte de la pierre tombale en calcaire du XIIIe siècle.
Les étapes de ce chantier en images :
Protection de la pierre avant la pose du siliconeUn peu d’histoire
Long de 2,20 m, ce gisant montre un chevalier en pied, la tête encadrée d’un décor de feuilles de vignes, vêtu de son haubert (armure du chevalier au XIIIe siècle) et tenant son épée, sa lance et son écu.
Celui-ci porte deux inscriptions :- l’une identifie le défunt, Guy de Sailly, seigneur de Joinville :
hic jacet in cinere
vir simplex nomine guido
nobilis in scelere
quem traxit nulla cupido
requiescat in pace amen
"Ci-gît dans la poussière un homme modeste et noble, nommé Guy, que nulle passion n’entraîna dans le crime. Qu’il repose en paix. Amen"- l’autre, selon toute vraisemblance, le sculpteur :
Jehan de Saint Jore me fist
"Jean de Saint-Joire me fit"Dans l’abbaye d’Écurey, d’où il provient, seul ce monument portait une inscription. D’une manière générale, la présence d’une inscription est rare au XIIIe siècle et tout à fait exceptionnelle lorsqu’il s’agit d’identifier l’auteur de la pierre tombale.
Cette sculpture est aussi remarquable par son histoire… quelque peu mouvementée. En effet, en 1791, alors que l’abbaye a subi les affres de la Révolution française, la pierre est utilisée comme marche d’escalier dans un jardin attenant. Cela explique certains dommages encore visibles aujourd’hui : les pieds cassés, le nez supprimé, la lance brisée, sans doute pour assurer un peu de stabilité à la pierre retournée. Quelques dizaines d’années plus tard, alors que l’escalier en question demandait une petite réfection, la sculpture a été redécouverte. Après avoir orné le vestibule de M. Vivaux, maître de forges, elle a rejoint les collections du Musée barrois en 1850.
Consulter l'article de l'Est républicain :
« Est républicain 2014-08-05_Lythos.pdf »Pour en savoir plus :
sur le projet Écurey Pôles d’avenir : http://ecurey.haute-saulx.fr/
sur Lythos : www.lythos.frvotre commentaire
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Par museebarrois le 30 Mai 2014 à 10:35
Mercredi 28 mai 2014
Accrochage officiel du tableau Orphée et Eurydice de Nicolas de BarLe mercredi 28 mai, le Musée barrois a convié ses mécènes à une soirée exceptionnelle pendant laquelle le tableau de Nicolas de Bar, récemment acquis, a été officiellement accroché et a naturellement trouvé sa place parmi les œuvres des différentes écoles de peintures conservées au musée.
Les nombreux mécènes présents ont ensuite entendu, à l’Espace Saint-Louis généreusement mis à disposition par l’association Expressions, quelques-uns des plus célèbres airs d’Orphée composés entre la Renaissance et l’époque baroque donné par l’Ensemble Enthéos, dirigé par Benoît Damant.
Articles de l'Est républicain à télécharger :
« Est républicain 2014-05-30_Soirée mécènes.pdf »
« Est républicain 2014-06-01_Enthéos.pdf »Quelques photos de la soirée
Etienne Guibert, responsable du Musée barrois ; Juliette Bouchot, adjointe à la Culture de la Ville de Bar-le-Duc ; Gérard Fillon, vice-président délégué à la Culture de la Communauté d'Agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse
Gérard Fillon et Juliette Bouchot dévoilant le tableau
Etienne Guibert présentant le tableau et remerciant tous les financeurs publics et mécènes privésPour en savoir plus sur l'Ensemble Enthéos : www.ensemble-enthe