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    Dimanche 30 novembre 2014 à 15 h et 17 h
    La chorale Octavia au Musée barrois

    Octavia au musée

    Les membres de l’ensemble Octavia, dirigés par Jean-Pascal Desse, vous guident, par leurs chants, au sein du musée. Au cours d’une déambulation, ils recréent une ambiance ou une époque, face à des œuvres choisies, représentatives de la diversité des collections.

    Quelques photos de ce bel après-midi musical :

    Octavia au musée

    Octavia au musée

    Octavia au musée

    Octavia au musée

    Ils en parlent :  « Est républicain 2014-12-05_Octavia.pdf »


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  • Une idée pour Noël

    Prix de l'abonnement annuel au Musée barrois : 8 €
    Abonnement valable 1 an à partir du premier passage de l'abonné
    (en vente au Musée barrois du 26 novembre 2014 au 11 janvier 2015)


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  • Deuxième séance
    mercredi 10 décembre 2014 à 16 h

    Mercredi 10 décembre 2014 à 20 h
    Glasgow / Vienne : l'autre Art nouveau
     

    Conférence Glasgow/Vienne

    L'Art nouveau s'épanouit dans toute l'Europe en prenant des formes différentes. Si des artistes comme Gallé, Majorelle et Guimard font briller ce style en France, il est par ailleurs décrié pour ses formes complexes en arabesques. Face à cette tendance, deux écoles proposent une autre vision : Glasgow et Vienne. En s'appuyant principalement sur l'architecture et les arts décoratifs, il s'agira de montrer comment cette nouvelle esthétique, née au tournant du XXe siècle, va marquer l'Europe.

    Par Claire Paillé, attachée de conservation au Musée barrois.
    (réservation obligatoire à partir du samedi 22 novembre 2014)
     

    Photo : C. R. Mackintosh, The Hill House, drawing room wallpaper (détail),
    1902-1904.

     


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  • Nouvelle acquisition pour le Musée barrois
    Bustes de Rose et Églantine en terre cuite

    Nouvelle acquisition

    Ces deux statuettes en terre cuite ont été réalisées par la manufacture « Delacourt Frères », manufacture de briques mécaniques et réfractaires installée à Cousancelles (aujourd’hui commune de Cousances-les-Forges, mieux connue pour sa production d’objets en fonte).

    La manufacture « Delacourt Frères » est active de 1863 à 1934. Différents documents d’archives évoquent la production de tuiles (mécaniques, creuses, romaines,…), briques réfractaires, carreaux de dallage, tuyaux de drainage, fours, poterie, mais aussi statues.

    Un catalogue de la manufacture daté de 1897 indique qu’elle commercialise des statuettes allant de 13 cm à 1,05 m de hauteur aux sujets variés : personnages célèbres, copie d’antiques, sujets religieux. Cette source permet d’identifier l’iconographie de nos deux personnages féminins comme étant « Rose et Églantine ». Malheureusement, aucune marque d’ouvrier ou d’artisan ne permet de connaître le nom de l’auteur de ces sujets. Réalisées selon la technique du moulage, elles étaient produites en grande série en vue d’être commercialisées auprès d’un large public, sur le modèle économique développé par les fonderies d’art rendant accessibles au plus grand nombre des œuvres créées de façon industrielle. Toutefois, leur rareté laisse à penser que le succès escompté ne fut pas au rendez-vous : aucune autre œuvre issue de cette manufacture n’est à ce jour recensée.

    L’entrée de ces deux bustes dans les collections du musée permet donc d’approfondir la connaissance, l’étude et la valorisation d’une production industrielle implantée dans un territoire rural et caractéristique de cette période, à la charnière entre industrie et beaux-arts.

    Ils viennent par ailleurs compléter de façon pertinente le fonds du Musée barrois qui possède par ailleurs trois modèles de tuiles produites par la manufacture Delacourt, entrées dans les collections entre 1959 et 1960.

    Entre patrimoine industriel et production artistique, ces deux bustes peuvent également être mis en relation avec le fonds consacré aux productions industrielles de la région (bleuterie Deschamps, fontes Durenne, corsetterie Werly,…), la collection d’objets en fonte produits dans la région (taques, statues et objets d’art) ou encore avec les collections beaux-arts de cette période notamment constituée de plusieurs moulages (bronzes de Carrier-Belleuse, Boucher, Dubois, plâtres de Dalou…).

    C’est donc tout naturellement que Rose et Églantine vont trouver leur place au sein des collections du Musée barrois. Nous espérons pouvoir les montrer prochainement dans l’exposition consacrée aux acquisitions 2014 (http://museebarrois.eklablog.fr/quoi-de-neuf-au-musee-nouvelles-acquisitions-a112824472).

    Photo : Rose et Églantine, paire de bustes en terre cuite, vers 1897 ?, manufacture Delacourt Frères de Cousancelles (Meuse), 26 cm.

    Texte : Étienne Guibert, responsable du Musée barrois


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  • Jusqu'en février 2015
    Prêt de La Vieille du pont Notre-Dame de Camille Claudel

    Prêt du dessin de Camille Claudel

    Le prêt du dessin de Camille Claudel conservé au Musée barrois depuis 1901, La Vieille du pont Notre-Dame, a été sollicité par le Musée d'art et d'industrie André Diligent - La Piscine de Roubaix.
    Celui-ci consacre en effet une exposition à l'artiste du 8 novembre 2014 au 8 février 2015 : Camille Claudel (1864-1943). Au miroir d'un art nouveau.

    Le titre de ce dessin a été inscrit par Camille Claudel elle-même au bas de sa feuille. Il fait référence au pittoresque pont Notre-Dame de Bar-le-Duc où l'artiste vécut quelques années dans son enfance. Il semble donc qu'elle soit revenue dans la cité à l'âge adulte, sans doute à l'occasion d'un séjour dans sa famille, dans les Vosges.

    Réalisé au fusain, le dessin est fortement marqué par les ombres qui créent des volumes nets : il s'agit bien d'un dessin de sculpteur qui met en relief chaque volume du visage. Claudel traduit le caractère sans doute peu aimable du personnage avec une certaine sensibilité naturaliste.

    Camille Claudel avait l'habitude de détruire ses dessins. Cette feuille en est d'autant plus exceptionnelle : elle est l'un des trois dessins de l'artiste conservés en collections publiques (Château-Gontier, Honfleur). Elle fut donnée au Musée barrois par le baron Alphonse de Rothschild, grand collectionneur et mécène des musées français au tournant du XXe siècle.

    Pour en savoir plus sur l'exposition de Roubaix :
    www.roubaix-lapiscine.com

    Photo : Camille Claudel, La Vieille du pont Notre-Dame, vers 1885-1888, fusain sur canson contrecollé sur carton, inv. 901.8.1 (Musée barrois / Bar-le-Duc)

     


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