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    La Mythologie au Musée barrois

    Dossier pédagogique Mythologie

    Dernier né du Service éducatif, ce dossier pédagogique vous donnera quelques pistes de travail pour venir aborder au musée ce sujet si vaste qu'est la mythologie.

    À télécharger ici : « Dossier pédagogique Mythologie.pdf »

     


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  • Du mercredi 15 au mercredi 22 avril 2015
    Ateliers des Petits Ligier

    Ateliers des Petits Ligier-avril 2015

    Les vacances d'avril approchent et, avec elles, les ateliers des Petits Ligier !
    Les enfants à partir de 4 ans sont invités à venir découvrir les collections du musée et le patrimoine de la ville tout en s'amusant et en créant. De nombreuses nouveautés sont au programme : Une vraie girouette, Ange ou démon, En souvenir de...

     

    Attention !
    Une erreur s'est glissée dans le programme : l'atelier Chercher la petite bête du mercredi 15 avril (10 h-12 h) est ouvert aux enfants de 5 à 7 ans (et non à partir de 7 ans).

     

    Télécharger le programme complet :
    « Programme Petits Ligier 1er semestre 2015.pdf »

    Inscriptions obligatoires au Musée barrois : 03 29 76 14 67 ou musee@meusegrandsud.fr
    (à partir du mercredi 25 mars 2015)


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  • Mercredi 8 avril 2015, 20 h
    Le silence des peintres ?
    L'expérience de la Grande Guerre dans la peinture britannique

    Conférence Le silence des peintres ?

    En s'affranchissant de l'art militaire comme de la propagande, certains artistes britanniques ont su proposer une vision de l'événement qui échappe  à toute catégorisation rapide.
    En expérimentant de nouvelles formes, ils ont engendré un art de guerre sans précédent montrant ainsi que face à la guerre totale, la peinture pouvait tenter d'échapper au silence.

    Par Philippe Lerat, professeur de Philosophie à l'ESPÉ de Lorraine.
    (réservation obligatoire à partir du 21 mars 2015)

    Photo : William Orpen, Ready to start. Self-portrait, 1917
    (Londres, Imperial War Museum)


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    Mars 2015
    Alexandre-Louis Patry
    Le Printemps
     

    L'oeuvre du mois de mars 2015

    Alexandre-Louis PATRY (Paris, 1810 - Paris, 1879)
    Le Printemps
    Huile sur toile, avant 1855
    79,7 x 59,8 cm
    Dépôt de l’État en 1855,
    transfert de propriété de l’État à la Ville de Bar-le-Duc, 2006
    Inv. 2007.0.10 

    L’allégorie du printemps est personnifiée ici, de façon tout à fait traditionnelle, sous les traits d’une jeune femme vue à mi-corps, la tête couronnée de fleurs et de feuilles de lilas et tenant à la main une petite branche de la même plante. Elle se détache sur un fond de paysage, traité presque en grisaille, où se distinguent quelques clochers et campaniles qui rappellent certaines villes de Toscane (Florence ?).

    Alexandre-Louis Patry a su mettre en lumière l’entre-deux qui caractérise cette saison. La régénération de la nature est illustrée par la présence des fleurs malgré la stérilité apparente du paysage encore endormi par l’hiver. La tenue de la jeune femme est tout aussi ambivalente : la légère chemise de mousseline anticipe les chaleurs de l’été tandis que le châle dans lequel elle semble s’emmitoufler renvoie aux frimas de l’hiver. Les couleurs utilisées, enfin, sont signifiantes : les nuances froides de l’hiver (paysage, châle) sont doucement réveillées de teintes un peu plus chaudes (carnation, fleurs).

    Patry fut élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres à l’École des Beaux-Arts de Paris à partir de 1834. Le tableau du Musée barrois montre à quel point il est redevable à son maître. Comme les nombreux autres élèves du peintre de Montauban, il participe à la transmission de son héritage esthétique, fondé sur le dessin, la ligne et nourri des œuvres de la Renaissance, en particulier de celles de Raphaël. Pour créer la beauté et la sensualité, il privilégie les lignes sinueuses, élégantes quitte à distordre la réalité (épaules, seins), laisser de côté l’exactitude anatomique (cf. Ingres, La Grande Odalisque, 1814, musée du Louvre). Le traitement du visage répond à l’idéalisation des figures raphaélesques, reprise par Ingres (cf. Ingres, Mademoiselle Caroline Rivière, 1806, musée du Louvre) puis par la plupart de ses élèves tels Jean Brémond (1807-1868) ou Frédéric Peyson (1807-1877). La perfection des traits, totalement artificielle, fait apparaître ces corps comme des enveloppes sans substance.

    À l'opposé de l'abstraction des contours, le rendu de la texture des vêtements est illusionniste. Patry fait preuve d’un grand savoir-faire dans la transcription des matériaux, traitant par exemple de façon remarquable la légèreté de la mousseline délicatement boutonnée sur le bras droit du modèle.

    La pose, très complexe et artificielle, semble être inspirée du Portrait de la Comtesse d’Haussonville par Ingres (1845, Frick Collection, New York), reprise par un autre élève du maître, Hippolyte Flandrin dans le portrait de son épouse (1846, musée du Louvre). Là encore, il semble que cette pose n’ait été dictée que par la ligne sinueuse créée par le bras droit qui se poursuit dans l’ovale parfait du visage, créant ainsi une harmonie visuelle renforcée par l’aspect très porcelainé de la peinture.

    Malgré la maîtrise et la finesse dont l’artiste fait preuve dans le tableau du Musée barrois, il semble que son art ne lui permit pas d’atteindre une grande notoriété.

     

    Le Musée barrois conserve des œuvres d’un autre élève d’Ingres, Joseph-Benoît Guichard, dont la Vénus portée par les amours (1853, inv. D 1302) montre que son auteur a choisi une autre voie, moins asservie au dessin pur, beaucoup plus coloriste et libre dans sa facture.

     


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  • Du 18 mars au 17 mai 2015
    Patrice Vermeille. La face d'ombre

    Patrice Vermeille. La face d'ombre

    Patrice Vermeille nous invite à pénétrer dans son univers créatif onirique. Peintre et graveur, il dévoile un monde où lignes et couleurs se mêlent, où l’être dialogue avec un monde inanimé et sublime. Visant une synthèse des codes picturaux, le réel est distordu, les identités dissolues pour mieux conduire le regard vers l’invisible, faire émerger la face d’ombre.

    Né à Nancy en 1937, Patrice Vermeille y suit les cours de l’école des arts appliqués, touchant de multiples techniques. Toute l’histoire de l’art est pour lui source de création, du néoclassicisme au suprématisme, l’abstrait comme le figuratif. En 1964, il devient professeur à l’École des Beaux-Arts de Montpellier où il enseigne pendant 38 ans, dont près de la moitié consacrée aux techniques de l’estampe.

    À travers une quarantaine de ses œuvres, l’exposition du Musée barrois montre son travail de recherche plastique et spirituelle. Ses images fantastiques où Bon et Mauvais se côtoient sont peuplées de créatures cosmiques et animées de signes liés au monde virtuel. Au final, c’est la recherche de l’émotion née de l’étrangeté du face à face avec le monde qui l’occupe.

    Afin d’accompagner les visiteurs dans leur découverte de l’exposition, le Musée barrois a fait paraître une brochure ponctuée de textes écrits pour l’occasion par l’écrivain et poète Michel Butor.

    Visites guidées de l'exposition les : 
    * 22 mars, en compagnie Patrice Vermeille,
    * 29 mars,
    * 19 avril,
    * 26 avril,
    * 3 mai,
    * 17 mai.

     

    Télécharger le dossier de presse de l'exposition :
    « Dossier de presse La face d'ombre.pdf »

     Télécharger la brochure d'aide à la visite (textes de Michel Butor) :
    « Vermeille-brochure.pdf »

     

     


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